Imperial & Royal, L'âge d'or de la porcelaine de Sèvres
Galerie Aveline - Jean-Marie Rossi, Paris, 2016
Du 8 septembre au 9 octobre 2016 à la Galerie Aveline se tint l’exposition Imperial & Royal organisée par Camille Leprince en association avec Marella Rossi et le Dr. Christophe de Quénetain.
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Consacrée à la porcelaine produite à la manufacture nationale de Sèvres entre le Premier Empire et le règne du roi Louis-Philippe, cette exposition inédite célèbre la splendeur inégalée de la porcelaine française à l’âge d’or des arts décoratifs. Rien de poussiéreux ici ! Loin des traditionnelles vitrines de tasses à thé alignées en rangs d’oignons, c’est un monde qui est révélé au travers d’une mise en scène pleine de surprises et de magie réalisée par Damien Rondeau.
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Ici, services royaux, cadeaux diplomatiques ou commandes, toutes les œuvres de l’exposition s’harmonisent par leurs formes très élégantes auxquelles s’associent des décors peints particulièrement soignés. La mode étant à la miniature et au trompe-l’œil, la peinture sur porcelaine atteint alors la perfection.
On raconte que ces œuvres d’art étaient si exceptionnelles – on ne saurait les reproduire aujourd’hui – que toutes les cours d’Europe se les disputaient, même s’il fallait parfois des mois voire une année pour en payer le prix, tant le savoir-faire était grand et le coût élevé.
Mais c’est encore grâce une mise en scène moderne et audacieuse que ces chefs-d’œuvre de porcelaine, en excellent état de conservation, reprennent vie sous nos yeux. Table dressée comme attendant l’entrée de Napoléon, forêt d’assiettes du Service Forestier au milieu d’une jungle d’arbres et de plantes exotiques, service égyptien redécouvert… Chaque cabaret (services à thé et à café) et chaque pièce de l’exposition se révèle littéralement sous nos yeux.
Urbino-Venice. Italian Renaissance Ceramics
Frieze Masters London, 2016
À l’occasion de Frieze Masters, London, 2016, un exceptionnel ensemble de majoliques de deVenise et d’Urbino fut réuni. Quelques chefs d’oeuvres récemment redécouverts furent exposés au public pour la première fois : un beau tondino du célèbre service « aux trois croissants » peint par le Milan Marsyas painter, un très rare plat d’apparat peint en camaïeu de bleu (a berretino) d’un paysage (a paesi) maintenant conservé au Metropolitan Museum of Art de New York, et enfin une pièce documentaire exceptionnelle, le plat « aux Tritons », marqué, signé et daté 1540.
L’exposition ambitionnait de montrer les interactions et influences entre les deux centres de la Renaissance Italie, la grande Venise et l’idéale Urbino.